Qu’est-ce que la sélection et la planification de projets ?
La sélection de projets désigne le processus par lequel une équipe définit et choisit sa prochaine mission. Chaque projet va en général absorber une partie de vos ressources : vous devez donc prendre en compte les exigences et les objectifs de chaque projet potentiel et les hiérarchiser en conséquence.
La plupart des organisations ont toujours plusieurs projets potentiels dans leur pipeline. Les organisations les plus efficaces établissent un processus standard destiné à comparer ces projets entre eux afin de déterminer celui qui leur conviendra le mieux.
Une fois qu’une organisation a sélectionné un projet, les prochaines étapes consistent à définir les grandes lignes du plan de projet, puis à le créer. Pour plus d’informations sur la planification des projets de manière générale, consultez notre guide des plans de projet.
Qui prend en charge le processus de sélection des projets ?
Si la direction de l'entreprise a en général le dernier mot sur la priorité des projets, l’expertise d’un chef de projet est souvent la bienvenue dans le cadre du processus de sélection.
Rôle du chef de projet dans la sélection de projets
Un chef de projet expérimenté possède souvent des connaissances et des compétences spécifiques, ce qui n'est pas forcément le cas d'un cadre de la direction : par exemple, il peut disposer d'une meilleure vision des risques et des besoins en ressources relatifs à telle ou telle offre. Par ailleurs, un chef de projet connaît généralement bien les besoins et les talents de ses équipes.
Les chefs de projet peuvent également faire office de caisse de résonance auprès des dirigeants et influencer le choix du projet ainsi que sa réalisation. Il est important que les contributions soient impartiales lors de la sélection des projets, afin que les chances de réussite soient les meilleures possibles pour toute l'équipe.
Assurer la liaison entre son équipe et la direction constitue l'un des rôles les plus cruciaux d’un chef de projet. Identifiez les décideurs les plus influents et leurs priorités pour l’entreprise. Lorsque vous fournissez votre retour, mettez en valeur les points forts de votre équipe en fonction du projet. Dans le même temps, soyez francs quant aux lacunes de votre équipe, que ce soit en matière de compétences ou de personnel.
Le rôle du chef de projet consiste à fournir un aperçu unique des capacités globales d’une organisation. Si vous pensez que votre entreprise manque de ressources ou de temps pour un projet, mentionnez cela le plus tôt possible lors du processus de planification et de sélection.
Le chef de projet doit commencer le processus de planification dès qu'un projet a été sélectionné par une organisation. Établissez votre plan de projet et créez un plan de communication afin de vous assurer que vous et votre équipe ne déviez pas des objectifs.
Quels sont les critères de sélection de projet les plus fréquents dans le cadre de la gestion de projet ?
La direction se focalise souvent sur des critères tels que le budget total, la durée d’amortissement, la disponibilité des ressources, ainsi que les opportunités de profit et de croissance. Un chef de projet, quant à lui, intègrera plus souvent des facteurs tels que la gestion du calendrier, les risques, ou encore la réussite des projets passés.
Il est important de bien identifier les problématiques de vos dirigeants afin de pouvoir dissiper leurs appréhensions. Dans le même temps, ayez conscience des forces et des faiblesses de votre équipe afin de pouvoir la représenter efficacement. Le chef de projet doit prendre connaissance des problématiques propres aux différents acteurs et identifier des solutions pour faciliter leur résolution, afin d’assurer la réussite du projet.
Méthodes de sélection de projets
Si différentes méthodes de sélection de projets sont à votre disposition, la plupart d’entre elles relèvent de l’une ou l'autre des deux catégories suivantes. Les méthodes d’optimisation sous contrainte privilégient les avantages numériques et mathématiques, tandis que les méthodes de mesure des avantages se concentrent sur des concepts plus accessibles, tels que le coût que présentent les opportunités ou leur durée d’amortissement.
Méthodes d’optimisation sous contrainte pour la sélection de projets
Les méthodes d’optimisation sous contrainte utilisent parfois des concepts mathématiques complexes afin d'intégrer certaines variables dans le processus de sélection des projets. Elles impliquent en général des chiffres et des données concrètes : pour résoudre les problèmes du monde réel, elles les transforment en équations.
Voici des exemples de méthodes d’optimisation sous contrainte fréquemment utilisées :
- Programmation par nombres entiers : cette méthode privilégie les nombres entiers par rapport aux résultats partiels. Pour un fabriquant d’automobiles, par exemple, il s’agit de construire un véhicule entier et non pas qu’une partie du véhicule. C'est ce résultat entier qu’elle doit prendre en compte lors de sa planification de projet.
- Programmation linéaire : cette méthode se concentre sur la maximisation d’une variable donnée via la manipulation d’autres variables linéaires. Par exemple, vous pouvez réduire le coût total d’un projet en réduisant le temps passé à le réaliser. Si vous arrivez à vendre des voitures aussi rapidement que vous les produisez, vous augmenterez vos ventes en accélérant votre production.
- Programmation dynamique : cette méthode consiste à résoudre un problème d'envergure en le décomposant en éléments plus petits et plus faciles à gérer. Au lieu de considérer le processus général uniquement, c’est-à-dire « construire une voiture », une entreprise peut se concentrer sur la construction préalable de chaque pièce, puis sur le processus d'assemblage.
- Programmation non linéaire : plus complexe que la programmation linéaire, cette méthode consiste à maximiser une variable donnée dans une situation où les autres variables n’y sont pas liées de façon linéaire. Dans l’exemple du fabricant d’automobiles ci-dessus, si vous souhaitez augmenter votre production sur la chaîne d’assemblage, il vous faudra peut-être tenir compte de l’augmentation des coûts d’expédition pour les produits en vrac ainsi que les tarifs douaniers imposés par différents pays.
- Programmation multi-objectif : à bien des égards, cette méthode est un mélange de toutes les méthodes précédentes. Vous allez ici créer un système de fonctions qui peut vous aider à optimiser vos décisions de façon mathématique. En établissant des équations qui vont définir le temps et les coûts pour chaque étape de la fabrication d’une voiture, vous pourrez ajuster les variables selon vos besoins à tout moment, et disposer d'une modélisation des résultats attendus.
Méthodes de mesure des avantages pour la sélection de projets
Plutôt que de se concentrer uniquement sur des données chiffrées, les méthodes de mesure des avantages utilisent ces données afin de rendre compte des opérations quotidiennes d’une entreprise. Les mesures des avantages concernent des facteurs tels que les coûts associés à une opportunité d'investissement ou tiennent compte de problématiques non financières.
- Analyse coûts-avantages : cette méthode vous permet de comparer les coûts d’un projet à ses avantages. Prenons l'exemple d'une chaîne de café qui souhaite ouvrir un nouveau site. Les coûts de gestion des stocks, de formation, de recrutement et d’exploitation d’un nouveau site sont tous importants. Néanmoins, l'établissement d'un nouveau site peut permettre d’accroître le chiffre d’affaires ainsi que le développement de la marque, deux éléments positifs pour l’entreprise.
- Trevor Larson est le PDG de Nectar. « Le point de départ le plus évident afin de comparer les différentes opportunités qui s'offrent à vous consiste à évaluer les coûts et les avantages de vos options », explique-t-il. « Vos coûts incluront votre estimation du manque à gagner des projets auxquels vous n'accordez pas la priorité. »
Pour plus d’informations sur ce concept et pour bénéficier de modèles téléchargeables, consultez notre page de modèles gratuits d’analyse coûts-avantages. - Durée d’amortissement : il s’agit de l'évaluation du temps nécessaire avant de rentabiliser le coût d'investissement initial. Un projet avec une durée d’amortissement plus courte peut être préférable à un projet dont la durée d’amortissement est plus longue ; toutefois, il est également important de prendre en compte les coûts récurrents du projet ainsi que ses revenus potentiels. Cette méthode est assez simpliste du point de vue du périmètre analysé, car elle se concentre uniquement sur les flux de trésorerie et ne prend en compte aucun risque potentiel lié au processus.
Dans l’exemple du café ci-dessus, la durée d’amortissement représente le temps nécessaire avant que le nouveau site gagne suffisamment d’argent et puisse rentabiliser l’investissement initial. L’aménagement du site, le recrutement du personnel et sa formation, ainsi que les stocks et tout autre coût associé à l’ouverture du nouveau site doivent être comptabilisés et comparés aux revenus que celui-ci permettrait de générer. - Analyse des flux de trésorerie actualisés : la valeur des revenus futurs d’un projet (basée sur des facteurs tels que l’inflation ou la diminution des besoins relatifs à un produit ou un service) peut constituer un élément important à prendre en compte. Les projets les plus bénéfiques sont ceux qui permettront à une organisation d'engranger des revenus bien après l'achèvement initial.
Imaginons que le nouveau café soit situé dans un emplacement optimal, par exemple à côté d’un campus universitaire. Il vous faudra également considérer que les étudiants ne sont pas présents sur le campus tout au long de l’année, et moins il y a d’étudiants, moins les recettes sont importantes. - Valeur actuelle nette (VAN) : la valeur actuelle nette désigne la relation entre le coût effectif d’un projet et les revenus qu’il génère, ou le retour sur investissement (RSI). En général, il est préférable que la VAN soit la plus élevée possible ; il convient qu'elle soit toujours positive. La VAN tient compte de la valeur « temps » de l’argent et prend en compte les flux de trésorerie actualisés au cours de la vie d’un projet, plutôt que de s'intéresser uniquement à la durée d’amortissement. Pour obtenir des modèles qui vous aideront à calculer et à suivre votre retour sur investissement, consultez les « Modèles et calculateurs de retour sur investissement pour différentes disciplines ».
Par exemple, l'ouverture d'un nouveau café à l’emplacement A coûte 25 000 $ et devrait générer 12 000 $ par an sur les trois prochaines années. Si la même somme est nécessaire pour ouvrir l’emplacement B, cependant, on prévoit une évolution des revenus année après année : 10 000 $ la première année, 15 000 $ la deuxième et 25 000 $ la troisième. En ce sens, la VAN de l’emplacement B peut être préférable, car l’investissement initial sera remboursé plus rapidement que pour le café de l’emplacement A. - Coût de l'opportunité : ce chiffre mesure le coût d’un projet dans son ensemble, et pas seulement sur le plan financier. Cela peut inclure les ressources physiques, le temps travaillé, le temps de formation technique, ainsi que d’autres facteurs. Le coût d’opportunité regroupe le coût total d’un projet, et non uniquement les coûts monétaires.
Par exemple, le coût d’opportunité va prendre en compte ce que coûte le transfert de baristas expérimentés depuis un site existant, qui enregistre de bons résultats, vers un nouveau site. Avant que les remplaçants du premier site soient formés adéquatement, il est possible que celui-ci subisse un ralentissement du service et qu’il baisse en qualité. Dans cet exemple, les propriétaires peuvent également perdre des clients qui ne peuvent se permettre d'attendre plus longtemps qu’avant ou bien qui préféraient un barista en particulier. - Modèle économique : chaque nouveau projet peut créer du capital financier et du capital social pour l'entreprise. La valeur économique ajoutée (VEA) est la métrique permettant de déterminer la valeur financière ajoutée à une organisation par la progression ou la finalisation d'un projet.
L'ouverture d'un nouveau café performant fera augmenter les actifs financiers d’une entreprise en raison des recettes qu’elle génère et du potentiel de recettes futures. - Facteurs non financiers : les organisations doivent tenir compte de nombreux facteurs non financiers lorsqu'elles sélectionnent un projet. Cela peut notamment concerner l’impact environnemental, l’impact social et l'impact sur la clientèle, ainsi que le respect des objectifs et des valeurs de l’entreprise. Si ces facteurs peuvent être difficiles à comparer directement aux facteurs financiers, ils seront souvent également pris en compte.
« Les coûts intangibles sont tout aussi importants [que les coûts financiers], voire plus importants encore », explique Larson. « Car toute entreprise doit également se demander si un projet est adéquat sur le plan stratégique, en plus du volet financier. Le projet le plus rentable ne correspondra pas forcément à ce qui est le plus stratégique pour votre marque et votre position à long terme de leader du secteur. Il peut parfois être plus audacieux d'opter pour un projet intéressant ou innovant, même si le retour sur investissement est incertain. » - Taux de rendement interne (TRI) : Lumen Learning définit le taux de rendement interne comme le « taux de rendement qui fait que la valeur actuelle nette de tous les flux de trésorerie (positifs et négatifs) d’un investissement est égale à zéro. » Cet indicateur peut permettre de déterminer si l’investissement dans un projet peut être rentable, en comparant le TRI des projets aux mêmes coûts de démarrage. Un projet caractérisé par un TRI plus élevé constitue un choix plus rentable. Pour reprendre l'exemple ci-dessus, imaginons que le café existant ait besoin d’une nouvelle machine à expresso. Le coût initial est de 10 000 $, et l’équipe s’attend à ce que cette machine permette d'économiser 1 500 $ par an en coûts de temps et de maintenance par rapport à l’ancienne machine. Divisez le coût initial par l’épargne annuelle : le TRI de cet investissement est alors de 6,7 %. Ensuite, utilisez cette formule pour calculer le TRI de différentes machines, et comparez les économies qui seraient réalisées avec chacune d'entre elles.
- Modèles de notation : cette méthode attribue des valeurs numériques aux critères qui sont importants pour l’entreprise. À l’aide d’un modèle ou d'une feuille de calcul Excel, calculez les scores numériques obtenus par différentes propositions sur plusieurs critères importants pour votre organisation, puis comparez-les. La proposition ayant obtenu le score le plus élevé correspondra au projet le plus pertinent pour votre organisation.
Le café dispose de plusieurs projets potentiels à l'étude, que les responsables devront hiérarchiser. La même équipe est chargée de l’ouverture d’un nouveau magasin et du recrutement d’un nouveau responsable de secteur. Après avoir rempli le modèle de notation, il s’avère que le recrutement d'un nouveau responsable de secteur obtient le score le plus élevé. La direction doit donc accorder la priorité à cette tâche, car elle permettra de faciliter davantage encore l’ouverture du nouveau site d'ici quelques mois.
À quoi correspondent les critères de sélection de projets ?
Les critères de sélection des projets désignent les facteurs qu’une entreprise va comparer les uns aux autres afin de déterminer son prochain projet. Des facteurs tels que le budget, le calendrier et la disponibilité de certaines équipes et personnes peuvent contribuer à cette analyse.
« La réussite d’un projet se mesure différemment d'un projet à l'autre », explique Marissa Taffer, PMP, fondatrice et présidente de M. Taffer Consulting. « Parfois, un projet livré dans les délais, correspondant aux exigences et ne dépassant pas le budget défini est un projet réussi, mais il y a souvent davantage d'éléments à prendre en compte. Le projet a-t-il accompli tous les objectifs définis ? L’équipe a-t-elle collaboré de manière efficace ? Quelles leçons avons-nous apprises ? »
Comment déterminer les critères de sélection des projets ?
Les critères de sélection de projets sont spécifiques à l’entreprise et au projet. Pour mener à bien un projet, et atteindre les buts plus généraux de l’entreprise, cette dernière prendra généralement en compte des aspects tels que l'expertise technique de l’équipe, ainsi que le temps et le budget disponibles.
« Votre entreprise évolue au fil de sa croissance. Au début, vous avez tendance à accepter n’importe quel projet, parce que votre ambition est de créer une entreprise d'envergure, de renforcer votre pertinence et de gagner en visibilité. Une fois que vous vous êtes fait un nom, vous pouvez être un peu plus sélectif », explique Jeremy Lyman, PDG et co-fondateur de Birch Coffee. « Nous choisissons désormais les projets en fonction de leur alignement sur notre entreprise, et non l'inverse. Nous avons ajusté nos critères de sélection en conséquence. »
Qu'est-ce que le processus de sélection de projet ?
Le processus de sélection de projet inclut toutes les activités qu’une organisation entreprend afin d'évaluer les coûts et les avantages des projets potentiels et d’en choisir un nouveau. C'est en général les dirigeants qui décident des nouveaux projets, qu'ils délégueront ensuite à une équipe.
Quelles sont les différentes étapes de la sélection de projet ?
Bien que les étapes spécifiques de la sélection des projets puissent varier d’une organisation à une autre, le processus consiste généralement à identifier les projets potentiels, à les comparer les uns aux autres, à analyser les résultats, et enfin à sélectionner un projet.
Ces étapes sont expliquées plus en détail ci-dessous :
- Identifier les projets potentiels : rencontrez les décideurs au niveau de votre organisation et faites la liste de tous les prochains projets potentiels.
- Comparer les projets : comparez vos projets potentiels en utilisant la méthode de sélection de projets de votre choix. L'exemple suivant se fonde sur un modèle coûts-avantages pour comparer les différents coûts et avantages des projets de la liste, dès la première étape de ces projets. Attribuez des valeurs à chaque critère afin de comparer les scores totaux de chaque projet.
- Analyser vos résultats : comparez les scores de chaque projet afin de déterminer celui qui est le mieux adapté à votre équipe. Dans cet exemple, des nombres négatifs sont utilisés afin d'afficher un score plus « coûteux », et des chiffres positifs afin d'afficher un score plus « rentable ». Un score proche de zéro indique un ratio coûts-avantages à peu près nul.
- Sélectionner un projet : choisissez le projet qui correspond le mieux à votre équipe. Ce sera souvent le projet ayant obtenu le score le plus élevé. Parfois, vous aurez également besoin de tenir compte d'éléments que votre modèle n'inclut pas forcément, tels que les montants du budget et le coût total.
Télécharger le modèle de matrice coûts-avantages pour la sélection de projet
Utilisez ce modèle simple de coûts-avantages pour aider votre équipe à choisir le bon projet parmi une liste des projets potentiels. Utilisez les critères de hiérarchisation fournis, ou bien personnalisez facilement les critères et les pondérations en fonction de vos besoins. Ce modèle propose également des pondérations personnalisables pour chaque critère à attribuer, en fonction de vos besoins.
Télécharger le modèle de matrice coûts-avantages pour la sélection de projets
Qu'est-ce que des modèles de sélection de projets ?
Les modèles de sélection de projet représentent la structure d’un projet en se fondant sur la raison de sa proposition. Ces modèles non numériques permettent de définir un projet selon qu'il a été établi afin d'être plus compétitif sur un marché, par exemple, ou bien s'il s'agit d'un projet privilégié par un dirigeant en particulier.
Voici quelques exemples de modèles courants de sélection de projets :
- Avantage comparatif : ce modèle compare plusieurs projets potentiels et retient les meilleurs d’entre eux.
- Nécessité concurrentielle : ce projet est essentiel pour que l'entreprise demeure compétitive sur le marché.
- Nécessité opérationnelle : la réalisation de ce projet est essentielle à la poursuite des activités de l’entreprise.
- Extension de la gamme de produits : ce projet développe ou complète les produits existants au sein de l’entreprise.
- « Vache sacrée » : ce projet a été créé par un dirigeant ou un autre membre important de l'organisation.
Comment choisir entre différents projets ?
Quelle que soit la méthode que vous utilisez pour comparer les projets, il vous faudra au final sélectionner le projet qui générera la valeur ajoutée la plus durable pour l’entreprise. Créez des indicateurs internes pour votre notation ou votre classement, et choisissez l’initiative qui apportera le maximum de valeur et qui vous coûtera le moins cher sur la durée.
« Veillez à choisir vos projets pour les bonnes raisons », explique Lyman. « Certaines personnes se lancent dans des projets pour leur ego ou pour un gain financier personnel, en ignorant des signaux d'alerte qu'ils prennent d'habitude en compte. Dans le cas de mon entreprise, nous ne nous lançons que dans des projets dont nous savons dès le départ qu'ils seront conformes à notre stratégie d’entreprise. »
Modèle de plan de communication de projet
Ce modèle vous permet d'identifier les membres clés de l’équipe, leur méthode de contact privilégiée, ainsi que leurs objectifs de communication. Utilisez-le afin de définir un calendrier de réunion et de communication au début de tout nouveau projet, actualisez-le et mettez-le à disposition de tous les membres de votre équipe durant toute la durée du projet.
Télécharger le modèle de plan de communication de projet
Modèle de plan de visibilité du projet
Utilisez ce modèle afin d'indiquer les tâches actuellement attribuées à chaque membre de l’équipe, ainsi que les dates de début et de fin prévues pour chacune d’entre elles. Nous avons pris l'exemple d'une équipe se préparant pour un salon professionnel, mais vous pouvez facilement le personnaliser en fonction de vos besoins. Garantissez une bonne visibilité à votre projet en mettant ce document à disposition de toute personne susceptible d'en avoir besoin.
Télécharger le modèle de plan de visibilité du projet
Modèle d’ordre du jour de réunion
Ce modèle d’ordre du jour de réunion vous permet d'organiser vos réunions en identifiant les acteurs clés concernés, le programme de la réunion en soi, ainsi que les principaux objectifs que vous avez prévu de couvrir. Nous avons inclus un exemple de programme, mais vous pouvez facilement le modifier en fonction de vos besoins.
Télécharger le modèle d’ordre du jour de réunion
Modèle de procès-verbal de réunion
Utilisez ce modèle afin d'organiser vos notes de réunion de façon cohérente et harmonisée. Ce modèle comprend des sections pour les objectifs de la réunion, les participants et les notes.
Télécharger le modèle de procès-verbal de réunion
Modèle de structure du plan de gestion de projet
Ces modèles efficaces fournissent un kit complet pour la création d'un plan de projet détaillé. Utilisez-les afin de définir le périmètre de votre projet, faire la liste des jalons, suivre l’état d'avancement, etc. Personnalisez facilement ces documents afin de créer votre propre plan défini dans les moindres détails.
Télécharger le modèle de structure du plan de gestion de projet
Kit de facilitation pour les chefs de projet
Les chefs de projet peuvent utiliser ce kit de facilitation afin d'aider l’équipe à choisir le prochain projet. Dans ce kit téléchargeable, vous trouverez en haut la liste de contrôle pour la sélection de projets, ainsi que le modèle coûts-avantages sur la présente page. Nous avons également ajouté des modèles pour vous aider à créer un plan de communication de projet, un plan de visibilité, et des modèles de calendrier de réunions et de notes pour vous aider à rester organisé une fois le nouveau projet sélectionné.
Télécharger le kit de facilitation pour la sélection de projets
Bonnes pratiques pour la sélection de projets
Les bonnes pratiques de la sélection de projets, telles qu'elles ont été définies par les experts en la matière, incluent une gestion adéquate de vos ressources, la connaissance de vos limites et le respect de la stratégie de base de votre entreprise.
- Analysez les ressources à votre disposition :
- Selon Ryan Dalal, PDG et fondateur de Word to PDF, « il convient d'évaluer les ressources à votre disposition pour répondre à vos besoins futurs et mener à bien votre projet. Les personnes, le temps et l’argent sont des exemples de ressources. Avez-vous toutes les ressources nécessaires pour achever le projet dans les temps et sans dépasser votre budget ? Cela doit constituer un critère majeur pour décider de la viabilité d'un projet. Les projets pour lesquels vous ne disposez pas de suffisamment de ressources sont susceptibles d'être interrompus et de vous faire perdre de l’argent, tandis que les projets moins ambitieux peuvent vous permettre d'atteindre plus facilement des objectifs plus coûteux ou plus chronophages ».
- Tenez compte de votre périmètre : « Je pense que la chose la plus importante lorsque l'on sélectionne un projet, c'est de clarifier le projet en lui-même », explique Taffer. « Par exemple, l’un des plus grands projets sur lesquels j'ai travaillé correspondait en réalité à six projets échelonnés sur toute une année. Il était compliqué de créer un chemin critique clair, de communiquer les ressources à chaque étape et d’aligner toutes les parties prenantes sur un même calendrier. De nombreuses parties prenantes ne comprenaient pas pourquoi certaines activités avaient la priorité, ni la raison de leur date de réalisation. Organiser une réunion de lancement solide et discuter des projets et des priorités avant d’entreprendre un ensemble de projets aussi volumineux était la chose la plus importante à faire. »
- Tenez compte des objectifs de votre entreprise : veillez à ce que vos projets correspondent à votre stratégie d’entreprise. « Si nous estimons qu’un projet particulier nous fera avancer dans la direction stratégique définie par l'entreprise, que ce soit en tant que fournisseur d’un produit unique ou de meilleur service à la clientèle de notre secteur d'activité, nous allons généralement suivre cette option », explique Larson.
- Passez en revue les projets existants : « J’utilise une méthode basée sur une fiche d'évaluation », explique Taffer. Elle indique que cela a bien fonctionné lorsqu'elle travaillait pour un ancien employeur, et ce, pour deux raisons clés : « Une fiche d'évaluation responsabilise les collaborateurs, elle les pousse à accomplir les objectifs qu’ils se sont fixés. Deuxièmement, cette stratégie permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment, plutôt que de se disperser. Lorsqu'un nouvel élément survient en cours d’année, nous le mesurons par rapport à notre fiche d’évaluation pour décider de son importance. Soit nous déplaçons quelque chose sur le tableau de bord, soit nous ajustons notre périmètre, soit nous remettons cette initiative à l’année suivante. Grâce à ces conversations plus stratégiques, nous avons pris de meilleures décisions commerciales et avons pu clarifier les résultats à atteindre avant la fin de l’année ».
- Impliquez votre équipe : demandez à vos collègues de vous fournir leurs retours. « Il est capital que votre équipe ne se sente pas frustrée », explique Lyman. « Si vous laissez un sentiment de frustration s’installer, vous allez sans doute devoir négocier et arriver à un certain nombre de compris, ce qui peut prendre beaucoup de temps. Vous ne devriez pas non plus accabler les collaborateurs en leur ajoutant trop de nouvelles tâches, surtout lorsqu'ils ont déjà beaucoup de travail. Si nous sollicitons constamment les collaborateurs en leur confiant de nouvelles tâches, ils peuvent avoir le sentiment d'avoir été mal informés et souffrir de burn-out. Commencez avec des objectifs modestes et augmentez la charge de travail doucement à partir de là. »
- Choisissez soigneusement vos critères de sélection : certains critères auront une importance plus ou moins grande selon le type de projet. Veillez à comparer les projets en vous basant sur les critères les plus logiques pour votre organisation et pour les projets en question.
- Comparez différentes méthodes : certaines méthodes de sélection ont une portée limitée. Par exemple, si deux projets peuvent avoir obtenu le même score sur un modèle coûts-avantages, le coût initial de l’un des deux peut dépasser le budget actuellement défini. Pour obtenir une meilleure vision de la situation, comparez les modèles de notation et les montants budgétaires réels lorsque vous évaluez des projets dont la taille ou l’importance diffèrent considérablement.
- Connaissez vos limites : « Sachez quand arrêter d'accepter de nouveaux projets et quand dire non à la prise en charge de nouveaux clients et partenaires », conseille Thomas Fultz, PDG et fondateur de Coffeeble. « C’est la limite que tout responsable doit fixer afin de pouvoir veiller à la qualité du projet actuel au mieux de ses capacités. »
- Allez-y étape par étape : « Quand vous démarrez un nouveau projet, ne voyez pas trop grand si possible », suggère Lyman. « Cela vous permettra de collaborer plus facilement avec les nouvelles entreprises jusqu’à ce que vous ayez bien identifié la bonne façon de faire. Il convient de ne pas précipiter les choses. L'essentiel est de s'assurer que vous travaillez efficacement : pour y parvenir, il est important de prendre tout le temps nécessaire. »
Histoire de la discipline de sélection de projets
La gestion de projet a été reconnue comme discipline à part entière au milieu des années 1950. L’American Association of Cost Engineers (AACE) fut fondée en 1956, ce qui marqua le début d'une standardisation des pratiques de planification, d’ingénierie des coûts et de sélection des projets.
En 1958, la marine des États-Unis développa la méthodologie d’évaluation des programmes PERT (Program Evaluation Review Technique). Grâce à celle-ci, les responsables peuvent mieux estimer la durée de chaque phase d’un projet, ce qui leur permet de mieux définir l'échéancier d’un projet. En utilisant la méthode PERT ainsi que la méthode du chemin critique (CPM), établie pour sa part en 1957, les organisations peuvent comparer les projets les uns aux autres en fonction du temps d'exécution nécessaire.
Fondé en 1969, le Project Management Institute (PMI) publia en 1996 l'ouvrage « A Guide to the Project Management Body of Knowledge (PMBOK) », ou « Guide du Corpus des connaissances en management de projet » en français, lequel définit un ensemble de bonnes pratiques pour les chefs de projet, quel que soit leur domaine. Parallèlement à l’évolution de l’AACE, l’organisation a élaboré de nouveaux outils permettant d'estimer les coûts et le niveau de risque des projets potentiels. En 2006, elle a établi le concept de gestion intégrée des coûts totaux. Combinés, ces méthodes et ces guides fournissent tout un ensemble d’outils pour simplifier et améliorer la sélection de projets de nos jours.
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